Laurent Valera


Laurent Valera est un artiste plasticien bordelais. Après une carrière en Génie Civil, il intègre en 1998 l’École des Beaux-Arts de Bordeaux en auditeur libre pendant quatre ans. Là, il s’initie à un travail artistique et à un processus créatif, avec comme ligne conductrice le vivant et ses énergies. Sa pratique artistique se rapproche de l’art conceptuel avec des influences de l’Arte Povera. En 2011, il rencontre le mécène M. Bernard Magrez qui est sur le point d’ouvrir une ambitieuse fondation culturelle qu’inaugure Laurent Valera en tant qu’artiste résident pendant un an. Cette étape marque une avancée décisive dans sa démarche, son engagement écologique et politique, appuyée par des rencontres passionnantes d’artistes : Yan Pei-Ming, Xu Min (Chen Zhen), Jean-Michel Othoniel… Il acquiert une reconnaissance de son travail sur le plan national – Nuits blanches à Paris. En 2013, il est finaliste des Talents Contemporains de la Fondation François Schneïder à Wattwiller avec l’oeuvre Source de vie.

À partir de là, comme une évidence, son regard d’artiste se concentre quasi exclusivement sur l’élément eau. Cet élément, il le questionne en essayant d’en faire émerger des réflexions l’amenant à une meilleure compréhension de notre époque contemporaine. Ses installations, ses peintures et ses vidéos intègrent des problématiques sociétales et environnementales animées, portées ou activées par l’eau : perception, accessibilité à l’eau potable, aspirations humaines, communication, langage, nationalité, immigration, frontières et territoires, réchauffement climatique…

Concept pour le Dédale édition 2016 :

« Le jeans est devenu un des emblèmes de la société de consommation actuelle avec près de 5 milliards de jeans produit par an. Sa production est mondialisée mais aussi critiquée sur le plan éthique et environnemental. Selon l’Agence française de l’environnement (Ademe), 52 % des impacts environnementaux d’un jeans sont générés lors de sa production. De la culture du coton en passant par sa confection, un jeans aura consommé environ 11000 litres d’eau et aura fortement dégradé la santé des ouvriers de cette industrie du vêtement (silicose par le sablage des jeans…) ».

www.laurentvalera.com